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La Pop culture même dans les campagnes Américaines

Comme vous le savez déjà, il y aura des élections chez nos voisins en 2008 et on peut déjà apprécier les stratégies incontournables du Web 2.0. Premièrement, deux démocrates se font la lutte en ligne pour le poste de candidat aux présidentielles Américaines.

Il reste que la stratégie la plus innovatrice et contestée est la Obama Girl développée par l'équipe de campagne de Obama. Elle consiste en une série de vidéoclips d'une jeune fille solidement sexy qui chante pourquoi Obama est le plus beau, le plus gentil, le plus charmant; bref un candidat de choix. En somme, la stratégie a tout pour séduire une jeune clientèle blasée par le processus démocratique occidental : une émule des Pussycat Dolls, des rythmes suant la pop et un montage vidéo « maison ». Il reste que de prendre une jolie fille pour stimuler le moral des troupes est un concept utilisé depuis début du XXe siècle.

Or, cette stratégie hors-norme impose un questionnement sur l'essence même du contenu généré par les utilisateurs et, par ricochet, l'aspect fondamental d'une campagne de popularité d'un futur chef d'État. En effet, le naïf que je suis croyait candidement que la Obama Girl avait été créée par de vrais utilisateurs, il n'en est rien; elle a été élaborée pour paraître vraie. Cette tendance semble devenir le standard des publicistes reniant ainsi l'authenticité du message et ridiculise le talent brut de créateurs à petit budget. Aussi, qu'arrivera-t-il lorsqu'il sera président ? Est-ce que cette nymphe deviendra sa Marilyn ? Des questions d'éthique doivent être soulevées. De mon côté, j'ai bien hâte de voir la Stéphane Dion Girl ou la Stephen Harper Girl.

Voici un vidéo de cette fameuse fille. Pour ma part, je trouve ça a chier. Il faut vraiment tripper Pussycat Dolls pour aimer!

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